Parfois, j’ai l’impression de vous lire dans un monde parallèle. Si mon fils fait son coming-out, la première impression qui me passera par l’esprit sera “Et merde”, la deuxième sera que je serai content qu’il franchisse le pas pour se sentir bien dans sa peau. Le temps de réaction entre les deux sera potentiellement très faible en fonction de mon degré de préparation à cet évènement.
En tant que parent, on veut que son enfant soit heureux, et on pense naturellement qu’il est plus facile d’être heureux si hétéro bien dans sa peau que homo bien dans sa peau car on s’évite nombre de discriminations dans la société.
Et là je parle juste d’un coming-out, ça serait beaucoup plus compliqué transgenre.
Est-ce que ça fait de moins quelqu’un d’intolérant ? Si oui, je pense que vous vous trompez sur la définition même du mot tolérance et surtout vous ne comprenez pas comment marche le cerveau d’un parent qui aime son enfant.
Vu comment la question est formulée, une réaction comme la tienne sera sans doute catégorisée comme “positive”, ou a la limite “ne sait pas”. Réaction négative, c’est vraiment ne pas pouvoir accepter le fait, même avec du recul.
Je me demandais justement si la formulation de la question n’était pas justement le problème tellement les scores semblent “parfaits” pour certains pays. J’ai vraiment du mal à croire que les parents espagnols serait à 91% contents du coming-out de leur enfant. Je précise : pas indifférent, contents (réaction positive). Pas la moindre inquiétude par rapport aux discriminations que va subir leur rejeton, au contraire. Le seul scénario où ça pourrait m’arriver ce serait de voir mon gamin ne pas s’épanouir et l’attribuer justement à un problème d’identité sexuelle ou de genre et de le voir justement franchir un cap.
La réaction favorable ne veut pas forcément dire content. Imaginons une échelle de gradation des réactions, de la plus plus positive à la plus négative.
sauter de joie
être content
accepter le choix
être indifférent
refuser le choix / tenter de forcer son enfant à rester dans “la norme”
rompre tout contact avec son enfant
L’inquiétude peut intervenir au début, mais sur le temps long, les réactions finales seront globalement de cet ordre. Après la question c’est où on place la limite entre favorable et défavorable. Personnellement, j’ai l’impression que tout jusqu’à “être indifférent” est favorable, les deux dernières étant défavorables, après chacun y verra sa propre version.
Parfois, j’ai l’impression de vous lire dans un monde parallèle. Si mon fils fait son coming-out, la première impression qui me passera par l’esprit sera “Et merde”, la deuxième sera que je serai content qu’il franchisse le pas pour se sentir bien dans sa peau. Le temps de réaction entre les deux sera potentiellement très faible en fonction de mon degré de préparation à cet évènement.
En tant que parent, on veut que son enfant soit heureux, et on pense naturellement qu’il est plus facile d’être heureux si hétéro bien dans sa peau que homo bien dans sa peau car on s’évite nombre de discriminations dans la société.
Et là je parle juste d’un coming-out, ça serait beaucoup plus compliqué transgenre.
Est-ce que ça fait de moins quelqu’un d’intolérant ? Si oui, je pense que vous vous trompez sur la définition même du mot tolérance et surtout vous ne comprenez pas comment marche le cerveau d’un parent qui aime son enfant.
C"est intéressant, merci pour ton retour.
Vu comment la question est formulée, une réaction comme la tienne sera sans doute catégorisée comme “positive”, ou a la limite “ne sait pas”. Réaction négative, c’est vraiment ne pas pouvoir accepter le fait, même avec du recul.
Je me demandais justement si la formulation de la question n’était pas justement le problème tellement les scores semblent “parfaits” pour certains pays. J’ai vraiment du mal à croire que les parents espagnols serait à 91% contents du coming-out de leur enfant. Je précise : pas indifférent, contents (réaction positive). Pas la moindre inquiétude par rapport aux discriminations que va subir leur rejeton, au contraire. Le seul scénario où ça pourrait m’arriver ce serait de voir mon gamin ne pas s’épanouir et l’attribuer justement à un problème d’identité sexuelle ou de genre et de le voir justement franchir un cap.
La réaction favorable ne veut pas forcément dire content. Imaginons une échelle de gradation des réactions, de la plus plus positive à la plus négative.
L’inquiétude peut intervenir au début, mais sur le temps long, les réactions finales seront globalement de cet ordre. Après la question c’est où on place la limite entre favorable et défavorable. Personnellement, j’ai l’impression que tout jusqu’à “être indifférent” est favorable, les deux dernières étant défavorables, après chacun y verra sa propre version.
Je pense qu’il y a un océan d’émotions entre l’indifférence et refuser le choix.