Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.
BON … on arrête de se plaindre et on imagine un nouveau Web ? C’est quoi les solutions ? Recommencer à produire et à suivre des blogs ?
Pas loin. Le Web 2.0 a été une bifurcation qu’on n’aurait pas du prendre. Il y avait d’autres chemins possibles, que certains ont un peu défriché mais qui sont plus des sentes que des autoroutes. Il n’y a pas vraiment à imaginer et recommencer, juste à adopter des solutions aujourd’hui de niche. Et se souvenir que même techniquement inférieure à un tempt T, la solution ouverte est la seule durable sur le long terme. Le produit flashy, gratuit et corporate finira toujours merdifié.
La plupart des “vieux” trucs marchent toujours bien. Wikipedia est toujours une excellente source d’information et quand on évite les site avec 30 panneaux publicitaires, on se porte plutôt bien. IRC a une version 3 qui implémente la plupart des fonctionnalités des messengers modernes, Matrix (et Signal aussi, avec quelques réserves) marchent très bien. Avec docker l’auto-hébergement n’a jamais été aussi facile et ça couter moins de 100€ d’avoir un serveur qui remplit tous tes besoins à la maison.
Perso là où je suis amer c’est qu’on ait criminalisé le P2P à cause de modèles de revenu de propriété intellectuelle que même les artistes trouvent obsolètes aujourd’hui. Un web décentralisé basé sur le partage aurait quand même une toute autre gueule. Youtube a longtemps été (et est toujours, à mon humble avis) une proposition inférieure à ce que donnait eMule autrefois.
Pas loin. Le Web 2.0 a été une bifurcation qu’on n’aurait pas du prendre. Il y avait d’autres chemins possibles, que certains ont un peu défriché mais qui sont plus des sentes que des autoroutes. Il n’y a pas vraiment à imaginer et recommencer, juste à adopter des solutions aujourd’hui de niche. Et se souvenir que même techniquement inférieure à un tempt T, la solution ouverte est la seule durable sur le long terme. Le produit flashy, gratuit et corporate finira toujours merdifié.
La plupart des “vieux” trucs marchent toujours bien. Wikipedia est toujours une excellente source d’information et quand on évite les site avec 30 panneaux publicitaires, on se porte plutôt bien. IRC a une version 3 qui implémente la plupart des fonctionnalités des messengers modernes, Matrix (et Signal aussi, avec quelques réserves) marchent très bien. Avec docker l’auto-hébergement n’a jamais été aussi facile et ça couter moins de 100€ d’avoir un serveur qui remplit tous tes besoins à la maison.
Perso là où je suis amer c’est qu’on ait criminalisé le P2P à cause de modèles de revenu de propriété intellectuelle que même les artistes trouvent obsolètes aujourd’hui. Un web décentralisé basé sur le partage aurait quand même une toute autre gueule. Youtube a longtemps été (et est toujours, à mon humble avis) une proposition inférieure à ce que donnait eMule autrefois.