Tout l'été, on interroge des salariés, des fonctionnaires, des indépendants, des chefs d'entreprise sur leur rapport aux intelligences artificielles génératives. Comment les utilisent-ils, comment modifient-elles leur pratique professionnelle ? Aujourd'hui : Virginie Maisonobe, traductrice.
Je reste sur l’idée qu’on est bien dans un problème de mentalité plutôt qu’un problème d’IA. Si j’avais un slogan a traduit, je voudrais travailler avec un créatif pas une machine aussi sophistiquée qu’elle soit. L’IA remplace les traducteurs parce que leurs clients décident de se priver de leurs services pas parce que leurs services n’ont plus de valeur. La traduction, le soutitrage, le doublage sont des domaines qui concernent très peu de contenu par rapport à la quantité produit. L’IA pourrait améliorer la couverture des textes traités en parallèle du travail d’expertise des professionnels du secteur mais ses mésusages sont en train de tuer l’expertise en mettant humain et machine en concurrence. Quand on voit la qualité d’un document moyen trouvé sur Internet, on ne devrait pas avoir envie de laisser des machines à recopier imposer les standards de l’industrie.
Bonjour @pseudo, je peux pas répondre sur tout désolé :( Mais je suis d’accord avec toi.
Mais en l’occurrence tu as du voir / entendre que cette traductrice était dans le secteur de l’e-commerce, qui a peut-être des contraintes de coût + importantes et des standards de qualité moins élevés ?