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Je spamme un peu pardonnez moi, c’est le dernier promis.
Paywall… Mais ce n’est pas une question de travail. C’est une question de répartition des richesses. Les riches ont toujours été riche. Il n’y a pas de méritocratie. La différence avec les années 70, c’est que les riches avaient peur du communisme, genre une véritable terreur mortelle, alors ils donnaient pour vendre l’idée du libéralisme. Maintenant la promotion du libéralisme est une industrie en elle même, est le communisme est virtuellement mort. Le fascisme est leur meilleur allié, alors c’est ça qui est promu aujourd’hui, et le fascisme repose sur les inégalités, comme le libéralisme mais elles sont mieux choisies, pilotées.
Bientôt les bourgeois vont nous reparler des valeurs du travail, de la famille, et de la patrie, alors qu’ils n’ont jamais travailler et qu’ils menacent de partir à l’étranger quand l’idée d’une hausse d’impôt est émise.
Paywall…
Le lien est dans la description, non?
EDIT. Bon j’ai lu l’article et il ne s’agit pas de ça en fait
En même temps avec un titre pareil + Échos je peux comprendre qu’on ait un à priori
Un peu quand même. Il parle de « remettre le travail et le mérite au fondement de la société », ce qui est juste une façon plus élégante de dire « bouhouh, plus personne veut travailler ».
Parce-que c’est bien connu que « Arbeit macht frei » et donc que le travail est une fin en soit … :-P
Après ça peut être entendu de deux manières.
“Plus personne ne veut travailler” car ce sont des flemmards et on devrait les forcer/les punir.
“Plus personne ne veut travailler” car ce n’est pas assez valorisé par rapport à la rente et on devrait revaloriser le travail/les récompenser.L’article des Echos semble plutôt être le deuxième.
Baisser les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu pour que le travail paie d’avantage, en compensant le manque à gagner pour les finances publiques par une hausse de la TVA.
Donc … travailler et gagner plus, pour finalement payer plus ? Chouette comme idée.
(…) en stabilisant le niveau des pensions de retraite en valeur absolue (…)
Alors qu’on a une inflation >5% ? Hébé, les p’tit vieux presque invalides qui peinent déjà à boucler leurs fins de mois vont adorer cette idée.
Bon après, le gars est président d’une boite de conseil. Je n’attend donc pas de lui d’avoir la moindre idée de la réalité du français moyen.
D’autant que la TVA est le seul impôt régressif en France, donc l’augmenter c’est justement mettre à contribution les travailleurs (et, de façon disproportionnée, les travailleurs les plus pauvres car la quasi-totalite de leur revenu est consommé plutôt qu’epargné) plutôt que les détenteurs de capital. Lunaire comme proposition
Bienvenue!
Je spamme un peu pardonnez moi, c’est le dernier promis.
Fais-toi plaisir!
Piketty a écrtit sur les inégalités de patrimoine qui s’accroissent mais bizarrement ses solutions sont de taxer les successions pour justement éviter que les plus riches accumulent plus que les autres.
Proposer une augmentation de la TVA, c’est quand même merdique. C’est la mesure qui plombe les pauvres par excellence.
L’article est intéressant mais il ne définit pas ce que l’auteur considère comme du travail. Certains arguments peuvent être balayés en ayant une définition du travail différente. Et les défenseurs du capital utilisent souvent cet angle là pour attaquer ce genre de raisonnement.
La définition du travail ne me parait pas indispensable, il est assez clair de distinguer l’héritage du produit du travail pour justifier que l’écart des inégalités est poussé par la transmission du patrimoine et non les revenus.
Premièrement, avec ses citères, la “société du travail” n’a jamais existé, même dans les années 50 à 70. Et puis pour comparer revenu du travail vs rentes, il ne s’intéresse qu’aux retraites ? Pas une seule mention des revenus du capital ? Je sais bien que c’est les Echos mais quand même, la ficelle est très grosse. Cependant, il est en effet intéressant de poser la question de l’héritage et des limites qu’il conviendrait d’y imposer. Malheureusement il ne va pas jusque là, se contentant de dire : “les héritiers héritent beaucoup et de plus en plus”. Quelle analyse…
Ne parlons même pas des solutions proposées qui ne peuvent donc qu’être à côté de la plaque quand, comme ici, l’analyse l’est tout autant.