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  • neuralnerd@lemmy.worldtoFrance@jlai.luVoter, pour quoi faire ?
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    3 months ago

    On se base sur les sondages quand on est proche des élections, ils sont assez fiables. En tout cas un parti qui fait 1 % dans les sondages juste avant les élections tu peux être à peu près sûr qu’il ne fera pas 5 %. S’il est à 4 % c’est moins évident, mais il y a certainement un autre parti pas très éloigné idéologiquement qui fait bien plus de 5 %.


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    3 months ago

    Ça n’a jamais été “on me demande mon avis”, sinon ça serait de la démocratie directe.

    Oui c’est rebutant, mais on ne vit pas dans un monde simple, il faut faire avec. Si ce système est en place c’est parce qu’il arrange ceux qui l’ont mis en place (le grands partis, et plutôt de droite où il y a moins de dispersion). Ils ont fait ça stratégiquement. Ça les arrange bien qu’on ne le soit pas nous mêmes.


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    3 months ago

    Les listes qui font moins de 5 % n’ont aucun siège quoi qu’il arrive. Donc voter pour elles n’a aucun impact concret sur les décisions politiques post-élections. C’est stupide mais c’est les règles actuelles en France (les autres pays font différemment je crois). Il faut jouer avec les cartes qu’on a. Un jour peut être cette règle changera, mais en attendant il faut faire avec.

    C’est un peu comme voter pour les petits candidats de gauches au premier tour des présidentielles. La seule chose que ça fait c’est baisser les chances de la gauche d’arriver au pouvoir. Stratégiquement il faut voter pour celui qui s’approche le plus de ses convictions, et qui a des chances de gagner. Sinon on ne fait qu’affaiblir celui qui a des chances de gagner. C’est l’effet spoiler, tu peux aller voir cette vidéo pour plus d’infos : https://www.youtube.com/watch?v=CHq_Lu4OBZk.

    Un jour peut être qu’on n’aura pas à voter stratégiquement, mais pour ça il faut changer les modes de scrutin, et pour ça il faut d’abord élire les bonnes personnes avec les modes de scrutin actuels.




  • Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

    La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Intéressant. C’est surtout pour le trafic en temps réel que je les utilise, donc je vais peut être retenter les alternatives basées sur OpenStreetMap.


  • Dans la conclusion de l’article de l’Inserm ils disent :

    Par ailleurs, le risque n’est pas nul de voir leur démocratisation favoriser un usage récréatif de ces substances… comme cela a été le cas pour la kétamine, un autre psychotrope autorisé depuis fin 2020 en France comme antidépresseur, et dont la capacité à provoquer une sensation de déconnexion entre le corps et l’esprit a conduit à de nombreux abus récréatifs potentiellement dangereux.

    Déjà dire « le risque n’est pas nul » n’a aucun intérêt. Évidemment qu’il n’est pas nul, comme pour quasiment tout. Ça n’a aucun intérêt de dire ça. Ça serait pertinent s’il y avait un risque significatif, soutenu par des données.

    Le reste de la phrase sous entend justement qu’il y a des études qui montrent que ça a été le cas pour la kétamine, alors que ce n’est pas ce que dit la review qui est fournie en lien. L’étude dit juste que les premières utilisations de kétamine à des fins récréatives ont été faites juste après les premières utilisations thérapeutiques par le public. La situation n’a rien à voir avec les psychédéliques dont on parle, qui sont déjà très largement connus et utilisés à des fins récréatives depuis très longtemps (plus de 50 ans pour le LSD, et probablement 10.000 ans pour les champi). En tout cas l’étude ne fourni aucun élément permettant de penser qu’il y a un risque de favoriser l’usage récréatif.

    Si ça venait d’un journal d’actualité ça n’aurait pas été très étonnant, mais c’est assez décevant venant de l’Inserm.




  • But it seems to me nearly all animals fall under this umbrella of “some level of sentience”, I found this paper highlighting that many insects seem to have cognitive abilities, and might be capable of feeling harm. So to what extent must this go, can you not swat a mosquito in fear of its suffering?

    Swatting a mosquito generally doesn’t induce suffering, if it’s done quickly. And since they are not social animals other mosquito probably won’t suffer from the loss.

    But yes, if an animal is probably sentient you should avoid inflicting pain to it, for the same reason you should avoid inflicting pain to humans: because they can suffer.

    But this is really just discussing the semantics of the word “harm”, the real point is that you are doing something to the organism that goes against its natural interests.

    Indeed, but going against natural interests or not is not the point. The point is about suffering. And more specifically the fact that the amount of suffering we inflict to animals to eat their meat would be inacceptable if it was done to humans.

    If we do not follow speciest dogma, we might as well eat other humans. Indeed meat eaters don’t really have good reasons to exclude human meat.

    Yes they do, speciesism. A quite natural reason.

    That’s like saying people have a good reason to beat people who don’t look like them: racism.


  • So in your ethical theory, harm doesn’t matter at all?

    You seem to follow some kind of deontology. There’s no obligation in your system to not cause unnecessary harm? I guess you have some obligation not to hurt your dog even if you like doing that. Isn’t that obligation related to the fact the dog would be harmed if you did?

    Maybe it’s just a difference between consequentialism and deontologism, but I was convinced deontologists generally had some rules that prevent unnecessary harm. They don’t?

    There’s at least Tom Regan who was a deontologist (at least in his book The Case for Animal Rights) and talks about harm:

    In Regan’s view, not to be used as a means entails the right to be treated with respect, which includes the right not to be harmed.


  • deontological ethics are explicitly not about that.

    I guess it depends on the philosopher, but at least one includes “doing no harm” in the obligations[1]:

    Ross [20] modified Kant’s deontology, allowing a plurality of duty-based ethical principles, such as doing no harm, promise keeping, etc.

    can you name an ethical system that does concern itself with that?

    Probably all consequentialism and at least utilitarianism (harm decreases the global well being). Negative consequentialism is more specifically focused on reducing suffering/harm.