Dans Sodoma, Martel propose une construction un peu plus complexe : à une époque où l’homosexualité était honteuse, l’église a été une solution de repli pour se cacher aux yeux de la société.
Mais cela a créé de la la confusion dans les membres du clergé : comment dénoncer les abus quand on se sent soit même “déviant” ? Son argument est de dire que la “faute” de l’homosexualité a tellement été intégrée que cela crée un tabou général qui favorise les abus.
Le livre est bourré de témoignage, Martel y va aussi de sa sensibilité (son “gaydar” comme il dit), et est une véritable enquête. Je pense qu’il y à a prendre et à laisser, mais l’analyse est intéressante.
Je pense que ça concerne beaucoup de puissants (dans le sens social) ce genre d’abus.
C’est très bien que ça sorte, ça va sortir de plus en plus avant que le phénomène, je l’espère, se résorbe.
Le phénomène ne s’arrêtera pas tant que les prêtres devront faire vœu de célibat…
Dans Sodoma, Martel propose une construction un peu plus complexe : à une époque où l’homosexualité était honteuse, l’église a été une solution de repli pour se cacher aux yeux de la société.
Mais cela a créé de la la confusion dans les membres du clergé : comment dénoncer les abus quand on se sent soit même “déviant” ? Son argument est de dire que la “faute” de l’homosexualité a tellement été intégrée que cela crée un tabou général qui favorise les abus.
Le livre est bourré de témoignage, Martel y va aussi de sa sensibilité (son “gaydar” comme il dit), et est une véritable enquête. Je pense qu’il y à a prendre et à laisser, mais l’analyse est intéressante.